Lauryn Hill (Every ghetto, every city), Dr Dre (The next episode), A Tribe Called Quest (The Infamous date rape) ou encore Mos Def & Talib Kweli (Respiration) figurent parmi la liste de ses créanciers aux côtés de The Beatnuts, Inspectah Deck ou DJ Shadow. Le nom de David Axelrod, personnage opaque de la Californie des […]
Lauryn Hill (Every ghetto, every city), Dr Dre (The next episode), A Tribe Called Quest (The Infamous date rape) ou encore Mos Def & Talib Kweli (Respiration) figurent parmi la liste de ses créanciers aux côtés de The Beatnuts, Inspectah Deck ou DJ Shadow. Le nom de David Axelrod, personnage opaque de la Californie des années 60-70, producteur et arrangeur en équilibre nerveux mais heureux entre jazz, rock, musique religieuse, soul et psychédélisme, réapparaît ainsi dans les gazettes après plus de trente années passées à se dissoudre lentement dans l’anonymat. Une opulence soudaine (pour l’ego mais aussi pour le compte bancaire) maintenant couronnée d’un nouvel album, le premier depuis des lustres à bénéficier d’un lancement international. David Axelrod, disque à double détente, fut entamé en réalité en 1968. En fait, il s’agit des résidus d’un concept-album autour de Faust, projet entrepris alors qu’Axelrod était au sommet de la vague des arrangeurs West-coast, mais dont l’enregistrement n’avait jamais pu se terminer pour d’obscures raisons contractuelles. Il y a quelques années, Axelrod remit la main sur un acetate contenant les parties rythmiques de l’œuvre avortée. Sept morceaux à l’état d’ébauche furent ainsi nettoyés et complétés dans le lieu même des sessions originelles, derrière la fameuse porte B. des Capitol Studios à Los Angeles qui était le navire amiral d’Axelrod du temps de sa splendeur, et deux titres entièrement nouveaux s’ajoutèrent en chemin, les ambitieux The Little Children et Loved boy qui démontrent que le maître n’a pas perdu la main
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