Mélange de songwriting à l’ancienne et de soundscaping futuriste.
Musique idéale pour dimanche à l’ombre, avec cet étrange garçon recruté par le label Sub Pop pour le grand congrès américano-anglais de la musique laconique, lente comme un poignard qui se plante en plein cœur filmé en sadique ralenti. Daugh Gibson plaque ainsi une voix américaine riche en tracas – de Roy Orbison à Mark Eitzel – à la gravité accablante de toute une électronica anglaise impassible. Et le mélange de ce songwriting à l’ancienne avec ce soundscaping futuriste donne vraiment une des musiques les plus singulières du moment, qui sample aussi bien le hip-hop malade de Shabazz Palaces que le folk éthéré des Tiny Vipers.
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