Entre house grisante et dance furibarde, « No Void » est une ode aux insomnies hagardes. Critique et écoute.
Après, entre autres, le japonais Digital Narcis, le bruxellois Sub Rosa, l’américain Tigerbeat6 ou l’anglais FatCat, c’est sur le label allemand Shitkatapult que DAT Politics revient affoler les sens, les jambes et les cœurs. Dixième lp du collectif lillois, No Void est une grande réussite. Sans doute leur meilleur album depuis l’irrésistible Wow Twist sorti en 2006. On y retrouve cette même façon d’expérimenter la house, de la soumettre aux boucles synthétiques et aux rythmes enfiévrés, presque intoxicants. On y retrouve également cette obsession furieuse pour les petites folies electro dévastatrices : chauffé à blanc par Reptiloid, un premier single ecstasié, No Void alterne avec un savoir-faire diabolique ritournelles mécaniques et synth-pop hallucinée, pauses pop et refrains cold-wave. On rêve de faire écouter ça à James Murphy.
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