La Berlinoise d’origine russe publie un album minimaliste, sensuel et distingué à souhait. Critique et écoute.
Gage d’excellence en matière d’électronique épurée, le label teuton Raster-noton s’est longtemps apparenté à un club très fermé, réservé aux hommes… Après la Japonaise Kyoka, c’est au tour de la Russe (et Berlinoise) Dasha Rush – productrice/DJette dans le circuit depuis une bonne dizaine d’années – d’entrer dans ce club et d’y entrer par la grande porte, avec un album splendide.
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Flottant dans un espace indistinct entre electronica sensualiste, ambient pointilliste et techno minimaliste, Sleepstep – Sonar Poems for My Sleepless Friends est un authentique disque de rêve(s). Agencés avec autant de subtilité que de sensibilité et parsemés pour certains de poèmes écrits (et dits) par Dasha Rush, les seize morceaux – qui représentent 72 minutes de musique hypnotique – s’écoulent en un continuum d’une parfaite fluidité et plongent l’auditeur dans un état de complète félicité.
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