Fulgurant cours d’histoire américaine
grâce à cette pop de chambre avec vue.
De Beirut à Devotchka, elles sont désormais nombreuses ces vastes fanfares américaines à se souvenir qu’avant le folk il existait le folklore, venu à pieds, en haillons ou en calèche de la vieille Europe, des bals des Balkans.
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Peu, pourtant, résument avec une telle fulgurance, une telle éloquence, la petite musique de ces flux d’hommes et d’instruments qui ont brique par brique bâti la musique américaine. Dark Dark Dark, orchestre de chambre basé à Minneapolis, joue ainsi en toute luxuriance et raffinement une musique de nomade, universelle, fantasmée en leur temps par Charles Ives ou Stephen Foster.
Soit des torch-songs avec un pied sur Broadway et l’autre dans l’underground. Ces songwriters conscients des héritages et traditions étaient aussi suffisamment visionnaires pour en prévoir l’avenir, les mutations possibles. Ici s’est installé Dark Dark Dark qui, contrairement à ce que son nom avance, n’est que Joie Joie Joie.
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