Avec “Gouzañv Pe Unaniñ”, le DJ et producteur breton livre un premier album qui confirme son statut de valeur montante de la scène club française.
En une dizaine d’années, ce jeune trentenaire breton, grandi dans l’ombre des Trans Musicales, de la remuante ville de Rennes et des fest-noz, s’est taillé un joli succès sur la scène électronique, cumulant à la fois les fonctions de DJ, producteur, membre du collectif Midi Deux, programmateur (à la Chaufferie de Paris puis à la Machine du Moulin-Rouge), touchant à tous les rouages de la chaîne clubbing.
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Fort de plusieurs maxis – dont l’un sur le label Concrete et l’autre sur Lumière Noire, lancé par DJ Chloé – qui distillaient une techno lourde et vénéneuse, et revenu sur ses terres natales, Théo Muller a mis à profit le confinement pour créer son label – Krakzh – et se plonger tête la première dans un premier album, Gouzañv Pe Unaniñ (“subir ou s’unir”, en français), totalement fascinant par son aisance à brouiller les pistes et fusionner les genres.
Avec ce très réussi mélange de techno, de rock, de dub, de basses et d’illbient, Théo Muller ralentit le tempo et nous plonge dans des ambiances mentales, psychédéliques et sombres hautement addictives, comme s’il dessinait l’avenir du trip-hop pour la prochaine décennie.
Gouzañv Pe Unaniñ Krakzh/Believe
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