Avec “Alleluia”, le crooner français à l’univers poétique si particulier nous laisse un peu plus pénétrer à l’intérieur des visions sidérantes de “Tambour Vision”.
Le chanteur de Quiberon a révélé au printemps dernier l’onirique Tambour Vision – un album qui réalise pleinement sa tournure pop synthétique et qui nous offre un régal de réflexions sur un monde en constant (dés)équilibre.
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Avec le clip d’Alleluia, l’artiste, grimé en clown, dévoile un peu plus encore son univers fascinant. “L’auguste et le clown blanc, une entité séparée se répartissant les exercices de la joie aveugle et du sérieux moribond. Deux positions au monde se donnant pour objectif de traverser l’existence en tirant le meilleur parti de la vie, explique-t-il dans un récent communiqué de presse. L’un en s’autorisant l’aventure et l’échec, ne connaissant pas le ridicule, l’autre en fantasmant la possibilité d’un contrôle sur les événements et engoncé dans une autorité sinistre dont il se peut qu’il soit le grand perdant. Figures de l’autorité et de la servitude, figures de l’esprit, plongés dans le cosmos inouï.” Et de poursuivre : “Se grimer en clown, c’est ôter son masque. Rompre avec la tentation de s’accorder de l’importance. Comme l’a dit Henry Michaux : ‘vidé de l’abcès d’être quelqu’un, je boirai à nouveau l’espace nourricier’.”
“Le ridicule est iconoclaste et une source de singularité”, expliquait encore l’artiste dans une interview accordée aux Inrockuptibles en mai 2022. Ce mantra s’affirme au sein du clip du tubesque “Alleluia” où le poète, dans ses habits de clown, voyage à travers un décor spatial et rencontre sur sa route une pléthore d’objets et personnages tous plus loufoques les uns que les autres – du bretzel à une sorte d’Iron Man, en passant par un dinosaure dansant. Le rire devient le centre de cette chanson où se côtoient accents funk et synthpop dansante.
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