Entamé avant la mort du chanteur, un album posthume de Daniel Darc est attendu fin septembre.
Le projet, dit-on, était largement avancé lorsque Daniel Darc a eu la mauvaise idée de disparaître en février dernier. Un ultime album paraîtra donc à titre posthume le 26 septembre, réalisé comme le précédent, La Taille de mon âme, par Laurent Marimbert, avec lequel Daniel avait écrit pour l’occasion plus de 25 titres.
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Au départ, l’idée était de raconter l’histoire du chanteur, qui vaut en effet son pesant de romanesque, éventuellement pour en faire un spectacle. De ce projet un peu f(l)ou, il reste ainsi des chansons parmi les plus personnelles et autobiographiques jamais écrites par l’ancien Taxi Girl, parées d’orchestrations souvent solennelles, d’une grande sobriété et élégance.
« On commençait toujours par enregistrer les voix avec Daniel, précise Laurent Marimbert. Je profitais des moments où il était en forme pour mettre le plus de choses en boîte. Ensuite la musique se construisait autour de cette voix, avec laquelle j’ai donc du vivre comme avec un fantôme pendant deux mois. »
Onze titres (et quatre interludes baptisés Variations) ont donc été achevés après la mort de Darc, certains assez rock (Un peu de place au paradis, Sweet sixteen), d’autres sous influence jazz et soul (Un peu de sang, La dernière fois), Velvetienne (Que sont devenus les hommes), ou simplement en piano-voix (le très beau Des idiots comme moi).
C’est la mère de Daniel, elle-même disparue depuis, qui a poussé pour que l’album puisse voir le jour et elle n’a pas eu tort car le résultat n’a rien d’une exploitation mercantile d’un cadavre mais, au contraire, constitue la plus belle sortie dont on pouvait rêver.
En accompagnement de l’album, un second disque de démos non achevées sera offert, histoire de vider une fois pour toute les tiroirs, et éviter d’autres exploitations ultérieures plus douteuses.
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