Trop seul pour que l’on occulte l’ombre de son ami Jack White, Bob Zabor, alias Jawbone, est un autre électron libre en orbite autour de la nébuleuse Detroit. Lui, avec ses blues tout riquiqui, c’est l’histoire du Mississippi qu’il réécrit en quelques pattes de mouche. Trois brins de guitares hirsutes, deux percussions à la ramasse […]
Trop seul pour que l’on occulte l’ombre de son ami Jack White, Bob Zabor, alias Jawbone, est un autre électron libre en orbite autour de la nébuleuse Detroit. Lui, avec ses blues tout riquiqui, c’est l’histoire du Mississippi qu’il réécrit en quelques pattes de mouche. Trois brins de guitares hirsutes, deux percussions à la ramasse et un harmonica détraqué suffisent à bloquer le débit des pluies acides de MotorCity. De sa voix et ses griffes de chat de gouttière hystérique et essoré à la fois, le Bob gifle sans le moindre respect quelques classiques chenus tels que You Got to Move ou I’m a Man. Pire, il leur fait les poches pour bricoler ses propres If It’s Rock ou Jackrabbit, tous taillés dans les mêmes bois moisis par le bayou. Minimal et définitivement barjot.
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