Direction South Central, Los Angeles, pour retrouver WC, une figure locale encore mal reconnue qui réalise là son troisième et meilleur album à ce jour. Minée par une promotion hasardeuse, la carrière de ce malin authentifié devrait enfin démarrer ici, après les ratages inexplicables de 89 (Low Profile, aux côtés de DJ Alladin) ou 93 […]
Direction South Central, Los Angeles, pour retrouver WC, une figure locale encore mal reconnue qui réalise là son troisième et meilleur album à ce jour. Minée par une promotion hasardeuse, la carrière de ce malin authentifié devrait enfin démarrer ici, après les ratages inexplicables de 89 (Low Profile, aux côtés de DJ Alladin) ou 93 (premier album de Maad Circle, avec Coolio à bord). Reste aujourd’hui Big G et surtout Crazy Toons, le petit frère surdoué, aux commandes des platines et coproducteur de cet album avec Ice Cube. Curb servin’ déborde de ces bons vieux beats que n’auraient pas reniés les pionniers locaux, supportés par des samples bruts largement empruntés au funk des seventies (Clinton et compagnie). Onze titres d’une tenue et d’une efficacité exemplaires, dont le renversant Wet dream où il n’est pas question de draps mouillés mais d’un rêve d’unité de la nation noire, minée par ce que les Américains (blancs et flics) ont baptisé avec délice le « Black-on-Black crime ».
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