« Le pire de la nouvelle scène française craignos, les vrais, ceux qui craignent à mort » reviennent avec le second volume de la géniale compilation Craignos : aujourd’hui, interview de Gainsbite, manager de la bande et poète du cru.
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Robot Caca, Gainsbite, Béton Plastic, Olympiques, Vide Merde, Elles Sont Imparfaites, Christian : ils étaient, notamment, les acteurs qui craignent un peu du premier volume de la compilation Craignos, en écoute ci-dessus et chroniquée à cette adresse, regroupant « le pire de la nouvelle scène française craignos. Les vrais. Ceux qui craignent à mort. Ceux qui osent puer beaucoup » explique la page Facebook de la première édition du projet.
Au tour de Les Clopes, Maximum Cagole, Michel Bonsoir ou La Gerbe d’entrer dans la danse, forcément titubante : Craignos 2 est prête et bouclée, paraîtra sur les supports numériques le 27 janvier et est déjà en précommande sous ce lien.
Nous en profitons pour interviewer les acteurs de cette « nouvelle scène qui encule sa race », « qui chante dans un français ringard et craignos ». Aujourd’hui, le parrain de la bande, le producteur de Craignos lui-même, Gainsbite, grand amateur de poésie, de canidés et de viennoiseries.
ENTRETIEN
Quand on entend votre nom, on se doute que c’est un clin d’oeil.
Alors tu n’es pas le premier à me le dire. Mais Rimbaud ne disait il pas « l’oeil a la nuit battante sème l’artifice du jour battant » ? Dans mon nom il y’a « Bite », comme mordre. C’est ce qu’il faut retenir.
Du mordant il y’en a dans vos textes. Amour animal, par exemple, est même choquante. Parler ainsi à sa compagne !
Alors il se trouve que c’est une chanson pour ma chienne. Et il n’y a aucune grossièreté. Vous avez l’esprit mal tourné. Rimbaud disait « le chien est à l’outrance du verbe ce que le fil est à l’aube d’un été ». C’est ça, ma chanson. Une aube. Au gingembre.
Musicien, chanteur, mais surtout manager des groupes Craignos, vous êtes partout.
Alors poète avant tout.
Et la musique ?
Alors je ne joue d’aucun instrument. Les musiques sont de Laptop Sisters ou de Ollie Joe.
Et le management ?
Alors je considère que c’est aussi de la poésie. Rimbaud disait « le pognon est à l’oignon ce que la mère maquerelle est au dindon à l’ail ». Mais il disait surtout « des pétales de blé, miam, c’est comme du petit lait ».
Vos textes justement, sont tout de même olé olé.
Alors l’un parle de ma chienne, l’autre d’un croissant. Si vous trouvez ça choquant, j’ai envie de vous répondre par une phrase de Rimbaud qui disait…
Mais quand même, on voit bien ce que vous voulez dire.
Alors il faut savoir saisir une affaire à la vitesse même du moment où elle tombe. Les artistes dont je m’occupe n’ont pas le vertige, mes chansons non plus. Rimbaud à ce sujet di…….
Oui, on a compris, c’est bon.
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