La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a reçu mercredi 19 août des représentant·es du secteur du spectacle vivant. Une rencontre à l’issue de laquelle les professionnel·les ont eu le sentiment d’avoir été entendu·es, après que la ministre ait notamment promis de défendre leur revendication de mettre un terme à la distanciation sociale dans les salles de spectacle au prochain Conseil de défense.
C’est après plusieurs coups de semonce de professionnel·les du secteur du spectacle vivant que la ministre de la Culture a accepté de recevoir des représentant·es du milieu, afin de notamment répondre à la demande de perspectives claires quant à un plan de relance d’une industrie à l’arrêt depuis six mois. Un rendez-vous fixé hier, le mercredi 19 août, à l’issu duquel Le Parisien est allé rencontrer certain·es participant·es pour recueillir leurs sentiments sur cette rencontre primordiale.
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L’article fait état d’un bilan en demi-teinte : si les professionnel·les présent·es (président·es des syndicats du théâtre privé, des cabarets, des salles de concerts et des festivals) se targuent du sentiment d’avoir été entendu·es par la ministre, aucune annonce n’a été faite, là où une lettre ouverte des personnalités de la scène électronique française publiée fin juillet dernier dans Liberation insistait sur l’urgence de la mise en place de “dispositifs opérationnels concrets à effet immédiat”.
Une revendication entendue
La ministre a tout de même promis de défendre une des revendications principales des représentant·es des salles de spectacle au prochain Conseil de défense : la fin des mesures de distanciation sociale pour les évènements assis. Si le masque resterait forcément obligatoire pour toute la durée des spectacles, la mesure permettrait aux salles concernées d’avoir une jauge de public plus conséquente.
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Pour autant, pas question de revenir sur l’interdiction des concerts debouts : “Je crois que cela fait encore peur à tout le monde… Peut-être que ce n’est pas encore le moment de les faire reprendre. Il ne faut pas être dans le déni de la situation”, estime Pierre Alexandre Vertadier, producteur de concert (Rone, Etienne Daho, Benjamin Biolay) présent à la réunion.
Si la ministre s’est montrée “très concernée” et “à l’écoute”, comme le rapportent les participant·es à la réunion, il faut espérer que ses promesses aboutiront sur des mesures concrètes qui sauront satisfaire des professionnel·les, déjà excédé·es par la réticence des institutions à leur permettre de reprendre leurs activités, quand les tribunes de la Cinéscénie du Puy du Fou étaient occupées par 9 000 personnes le 15 août dernier.
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