Radieuse et pacifique, de la pop qui veut le bonheur.
Tout plaquer et partir vivre en Espagne, dans une maison isolée au bord de la mer. Un rêve devenu réalité il y a quelques années pour Josh Rouse, qui après avoir bougé dans tous les Etats-Unis, a posé ses valises sur la côte près de Valence et semble depuis y mener une parfaite vie de coolitude et de tranquillité. C’est tout au moins ce qu’on imagine à l’écoute de ses disques enregistrés après ce déménagement, modèles de décontraction et de feel good music. Si Josh Rouse, ébloui par le soleil hispanique, ne s’était pas trop foulé sur son précédent album Subtitulo, un peu trop relax, pas vraiment concentré, il a depuis eu le temps de reprendre ses esprits. Un maxi avec une jeune chanteuse amie Paz Suay, sorti en début d’année, le montrait à nouveau inspiré, mais c’est sur ce septième album qu’il se rapproche le plus de son chef d’œuvre de 2005, Nashville.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Country Mouse City House retrouve grâce et subtilité, et tire ses sonorités parfaites, douces et rondes du meilleur des sixties et seventies. Mélodies scintillantes, orgue discret mais indispensable (Domesticated lovers, London Bridges), cuivres chaleureux et soul (Italian dry ice, le chaloupé Hollywood bass player), slide guitar, flûte, lalala : rien ne manque à ces chansons galantes et élégantes que l’on écoutera par beau temps entre Jackson Browne et Jack Johnson.
{"type":"Banniere-Basse"}