L’album de Connan Mockasin, Forever Dolphin Love, est enfin sorti en France. Présentation d’un drôle de garçon, et écoute de son grand, très grand disque.
On a loupé notre premier rendez-vous avec Connan Mockasin. On nous avait pourtant prévenu : un drôle de type, un néo-zélandais allait éclairer les Transmusicales de sa blanche sorcellerie. On a malheureusement été appelé à d’autres obligations, mais les visages radieux et les qualificatifs bouillants des camarades ayant pu voir le garçon sur scène en disaient long : on venait de louper l’un des sommets du festival rennais.
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On a pu, par bonheur et dans les jours suivants, dégotter son album Forever Dolphin Love -il n’était alors pas sorti en France mais sur sa terre natale. On l’a écouté, on s’est envolé, sans encore en revenir : désormais entouré du halo du buzz et de la curiosité publique, tant mieux pour lui, Forever Dolphin Love est sans doute l’un des plus beaux, étranges, envoûtants, passionnants, aimants albums de ce début d’année, de ce milieu d’année, sans doute de cette année dans son ensemble.
Un disque songeur, à écouter avant de sombrer dans les bras de Morphée, ou pendant la sieste sur une plage pacifique. Un grand disque aquatique, qui se traverse comme le courant marin se faufile calmement entre les algues molles, un grand disque pop qui va chiper ses rêves ouatés, recoins étranges et psychédélisme tropical dans les rêves d’un garçon tordu à l’imagination apparemment fertile, chez Gainsbourg ou chez Air, chez Miyazaki ou les Flaming Lips.
On en reparlera plus longuement, mais d’ici là l’album en version française, soit complété par de formidables morceaux live, est en écoute ci-contre, via notre player Deezer. Et le clip de Forever Dolphin Love se regarde ci-dessous : yeux fermés ou ouverts, l’âme va adorer, on est prêts à le parier.
En concert : le 8 avril à la Boule Noire.
http://www.youtube.com/watch?v=E7CaTJ2SvG8
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