Pour Sean Booth et Rob Brown, l’électronique n’est rien d’autre qu’une forme nouvelle de musique folk, les ordinateurs portables remplaçant les guitares sèches. Confield confirme toutes les promesses de son prédécesseur LP5. Celui-ci se terminait sur des accords en boucle et en écho, qui se retrouvent dès les premières secondes de Confield, comme pour signifier […]
Pour Sean Booth et Rob Brown, l’électronique n’est rien d’autre qu’une forme nouvelle de musique folk, les ordinateurs portables remplaçant les guitares sèches. Confield confirme toutes les promesses de son prédécesseur LP5. Celui-ci se terminait sur des accords en boucle et en écho, qui se retrouvent dès les premières secondes de Confield, comme pour signifier la continuité. Mélange d’atmosphères diaphanes et d’horizons saturés, cet album superpose les strates et les cliquetis de machines pour donner naissance à une musique informelle, inimaginable.
Empreint d’une quiétude toute noire, oppressante, l’album fait songer à un asile de Mickeys fous, autour duquel on se promène, hagards, en hurlant ou en marmonnant des borborygmes incompréhensibles.
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