Un album live d’Encre. A priori, une bien étrange idée. Mais un secret espoir pour ceux qui, sur scène, ont entendu les morceaux d’Encre et de Flux, les deux albums bouleversants du reclus et lettré Yann Tambour, délicatement transfigurés par la sueur, corrompus par le survoltage d’un véritable groupe. En plongeant l’atmosphère nerveuse de ces […]
Un album live d’Encre. A priori, une bien étrange idée. Mais un secret espoir pour ceux qui, sur scène, ont entendu les morceaux d’Encre et de Flux, les deux albums bouleversants du reclus et lettré Yann Tambour, délicatement transfigurés par la sueur, corrompus par le survoltage d’un véritable groupe. En plongeant l’atmosphère nerveuse de ces morceaux dans la dynamique de l’instant, en leur faisant traverser un profond dédale d’arcs électriques, Tambour
et ses musiciens affûtent leurs effets sur l’âme, décuplent leur suspense cinématographique (Marbres, l’initial et puissant Missive bis). Cordes boisées splendides, guitares anguleuses, textes extraordinaires d’amertume brutale se marient ainsi dans un ensemble d’une maîtrise impeccable.
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En complément, Encre sort un maxi sur le label canadien Intr-version, sur lequel il laisse place à son nouvel instrument de prédilection, une kora africaine : une ode délétère à une Afrique cosmique et céleste, un continent plus rêvé que parcouru. Le disque est empreint d’une vraie nostalgie, mais aussi d’une naïveté très inventive : un beau moment de dérive métaphysique.
Egalement disponible Encre à Kora (Intr-version, en import)
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