Vous ne connaissez peut-être pas le hip-hop dodu et hilare d’Ugly Duckling mais vos pieds, oui : sans doute ont-ils déjà succombé aux beats insistants et chaloupés de Just a Little Samba ou Turn It up (ici présent et toujours irrésistible). Car depuis dix ans, ces Californiens lascifs, festifs et résolument old-school, n’ont qu’une idée […]
Vous ne connaissez peut-être pas le hip-hop dodu et hilare d’Ugly Duckling mais vos pieds, oui : sans doute ont-ils déjà succombé aux beats insistants et chaloupés de Just a Little Samba ou Turn It up (ici présent et toujours irrésistible). Car depuis dix ans, ces Californiens lascifs, festifs et résolument old-school, n’ont qu’une idée en tête : vous ordonner le sourire et remuer vos fesses, dans une torride frénésie à faire rougir De la Soul. Sur cette réédition copieusement enrichie de leur Taste the Secret de 2003, l’hymne absolu reste le merveilleux La Revolucion, hip-hop latin et fiévreux : Ennio Morricone n’aurait pas trouvé mieux pour une scène de fiesta dans Il était une fois la Révolution. Mais tous ces raps caoutchouteux, suaves et « Cooooool, Maaaaan ! » peuvent tout aussi bien servir de BO à ces soirées éméchées et enfumées où un break joufflu et une flûte joviale suffisent à vous jeter sur le tapis, la danse bancale et le sourire idiot. « Don’t drink, don’t smoke« , prévient pourtant Almond Rocha : un slogan qui joue résolument contre le camp des sacripants d’Ugly Duckling, dont la même chanson fait rimer « hip-hop » et « ZZ Top« . Couillon mais jouissif.
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