Ragaillardie par une descendance aux hommages particulièrement vibrants, de Rapture à Bloc Party, toute une scène post-punk anglaise a, ces dernières années, enfin capitalisé sur ses découvertes. Si A Certain Ratio ou Gang Of Four ont effectivement touché, tardivement, les dividendes à travers des tournées et des rééditions inespérées, tout un pan de ce punk-funk […]
Ragaillardie par une descendance aux hommages particulièrement vibrants, de Rapture à Bloc Party, toute une scène post-punk anglaise a, ces dernières années, enfin capitalisé sur ses découvertes. Si A Certain Ratio ou Gang Of Four ont effectivement touché, tardivement, les dividendes à travers des tournées et des rééditions inespérées, tout un pan de ce punk-funk électrique, farouche et irrascible demeure épargné par les fouilles archéologiques.
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Pas vraiment arty, crasseux, exaspérés, et aussi fascinants sur scène que régulièrement épuisants sur disque, ces groupes sans image, sans aura s’appelaient Big Flame, A Witness ou Nightingales et ne comptaient souvent que John Peel dans leur fan-club. Des musiciens oubliés de l’histoire que l’on retrouve chez Marshall Smith, artisans en pop-songs affolées, à la ferveur adolescente intacte : ces types ont presque 40 ans, n’ont pas enregistré depuis presque vingt ans, mais leurs nerfs, eux, n’ont pas pris de bide.
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