Au milieu de la torpeur tourmentée régnant d’ordinaire au sein de la famille Pussy Foot (Spacer, Sie, Naked Funk), les Headrillaz font figure de furieux trublions. Anéanti le trip-hop, lessivé le down-tempo pour soirées cosy : on aurait plutôt vu ce quatuor trouver refuge du côté de chez Skint ou Wall Of Sound, les maîtres […]
Au milieu de la torpeur tourmentée régnant d’ordinaire au sein de la famille Pussy Foot (Spacer, Sie, Naked Funk), les Headrillaz font figure de furieux trublions. Anéanti le trip-hop, lessivé le down-tempo pour soirées cosy : on aurait plutôt vu ce quatuor trouver refuge du côté de chez Skint ou Wall Of Sound, les maîtres d’oeuvre du son Big Beat auquel on peut sans hésitation les rattacher. Hormis le nonchalant Buggin’ & breakin commis sous la baguette d’Howie B, les sept autres morceaux de ce mini-album tout en muscles sont un festival de breakbeats dévastateurs « parfaits pour pogoter », trouvant leur apogée électrique dans le bien nommé Trepanning. Se gardant bien de crier au génie, on avouera en revanche un plaisir instantané à l’écoute de ces jubilatoires expériences incendiaires, dopées en partie à l’énergie « du punk et du rock hardcore ». Aux dernières nouvelles, les Headrillaz, par l’odeur de l’argent alléchés, auraient sauté à pieds joints sur l’idée de venir mettre le souk dans le nouveau cottage V2 de Richard Branson. Tous aux abris.
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