Le génie de la soul est de retour et repousse ses propres limites avec son dernier disque, « My Love Divine Degree ».
Il s’en est encore fallu de peu qu’on oublie l’existence de Cody ChesnuTT. Houdini de la soul disparu huit ans entre son premier (double) album, The Headphone Masterpiece (2002), et l’ep Black Skin No Value, ChesnuTT vient encore de passer cinq ans loin des projecteurs après Launding on a Hundred (2012), deuxième long au plaisir d’écoute jamais épuisé. Revoilà donc le discret soulman et, sorti de son chapeau, ce troisième disque à la croisée des genres qu’il se plaît à arpenter depuis toujours, entre r’n’b lo-fi, reggae et nu-soul. Un album dont la couleur doit beaucoup à la baguette magique du DJ et producteur Anthony “The Twilite Tone” Kahn, qui a déjà œuvré pour Kanye West et Common notamment.
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Les rythmiques pulsent (Africa the Future, She Ran away, I Stay Ready) et Cody ChesnuTT n’a jamais sonné aussi contemporain – Peace (Side-by-Side). Et si les synthés se font parfois trop écrasants, le coupant de cette soul hors du temps qu’il maîtrise à la perfection (Image of Love), My Love Divine Degree offre aussi quelques moments de grâce (Bullets in the Street and Blood, Always Sebrena) qui nous feraient presque léviter de plaisir. De la pure magie, assurément.
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