Plus si facile de s’extasier devant les exploits de ces filles en froc qui flirtent avec le rock. Plus si facile pour les nouvelles venues de se faire une petite place au royaume des nymphettes de la pop énervée, sans s’entendre immanquablement réciter l’abécédaire des grandes sœurs. Il serait mesquin de faire jurer à la […]
Plus si facile de s’extasier devant les exploits de ces filles en froc qui flirtent avec le rock. Plus si facile pour les nouvelles venues de se faire une petite place au royaume des nymphettes de la pop énervée, sans s’entendre immanquablement réciter l’abécédaire des grandes sœurs. Il serait mesquin de faire jurer à la belle en question, la main posée sur la bible du rock, qu’elle n’a jamais piqué ou simplement louché avec concupiscence dans les besaces de Liz Phair, Kim Deal ou même des affreuses 4 Non Blondes. Pour l’accusation, on notera quelques tics un peu gênants : attardement sur les lieux de refrains, affaissement de terrain sous la lourdeur de certaines bâtisses, salmigondis de guitares. Pour sa défense, on évoquera une voix plutôt étoffée et appétissante pour les oreilles gourmandes de mélodies, quelques guitares ludiques (Everything is different now, I year down, Too bad you’re such a loser), des entrées dans la danse plutôt convaincantes (Yours). On l’encouragera à cultiver dans son petit jardin les plantes plus discrètes qu’elle livre avec Beg et Do it alone, dégagées des mauvaises herbes et enivrantes.
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