Un copieux coffret de 4 CD rassemble l’essentiel de la synth-pop et de l’electro DIY anglaise de la fin des 70’s et du début 80’s.
C’est parallèlement au punk, et non sur ses cendres, qu’est né, toujours en Angleterre, un courant que personne alors ne nommait encore electronica ni minimal wave, mais qui allait laisser une empreinte tout aussi profonde dans le paysage musical de la fin du XXe siècle. Comme pour le punk, les groupes étaient le plus souvent formés de non-musiciens, exprimant un mal-être dans des villes industrielles et grises où ils n’avaient aucun avenir, mais qui utilisèrent des synthétiseurs plutôt que des guitares. Cherry Red rassemble dans un copieux coffret de 4 CD et un riche livret de 50 pages l’essentiel des prémices de ce mouvement.
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On y retrouve de futures stars du genre (The Human League, OMD, Throbbing Gristle, Chris & Cosey, Blancmange, des membres de Wire, John Foxx d’Ultravox), de solides outsiders (Thomas Leer, Bourbonese Qualk, Eyeless In Gaza, Legendary Pink Dots, Renaldo And The Loaf, Muslimgauze) et des pépites oubliées (We Be Echo, O Yuki Conjugate, Colin Potter, Nagamatzu, Attrition, Portion Control). Les morceaux, sélectionnés avec attention, sont le plus souvent rarissimes et de début de carrière, et l’ensemble est complet, pas loin d’être exhaustif, offrant un panorama précis d’un sous-genre qui continue d’irriguer la musique d’aujourd’hui.
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