La face noire et maléfique du hip-hop californien. Critique et écoute.
“De la musique de boîte de nuit où vous auriez préféré ne pas mettre les pieds…” Voilà comment se présente Clipping, trio de Los Angeles qui verse dans un hip-hop radical, l’entraînant sur les territoires de la harsh-noise et de la musique concrète. Les rappeurs tissent aussi d’atmosphériques ambiances, temps graciles, suspendus, inquiétants. Sur Clppng, le premier album du groupe après des mixtapes, des textes sont parfois susurrés, les paysages se diversifient, expérimentant samples groovy, fulgurances noisy et mash-up. Nourri par ailleurs de nombreux featurings, tendance fluo sucré avec la sensuelle Jalene Goodwin et plutôt rugueux breakcoreux avec Baseck, Clipping perpétue une certaine tradition de l’avant-garde, dans la lignée du Bomb Squad ou d’un Dr. Dre. Et maintient la flamme d’un hip-hop inventif, aventureux et insoumis.
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