En vacances, on n’oublie pas tout, et surtout pas les groupes à suivre : le Maximum Balloon de David Sitek, PVT ou Active Child font notamment partie des camarades qu’on emmènera à la plage cet été.
MAXIMUM BALLOON
Fin octobre 2009. Partis à Los Angeles pour interviewer Julian Casablancas, on en profite pour aller parler à l’un des nombreux nouveaux pionniers de la ville : David Sitek. Pape de la scène de Brooklyn, tête pensante de TV On the Radio, producteur de Scarlett Johannsson, Telepathe ou des Yeah Yeah Yeahs, le bonhomme nous avait préparé une belle surprise. Dans sa grosse Mercedes, clim’ congelée, sono gargantuesque à fond, joint à la gueule, Sitek nous passe quelques morceaux de son nouveau projet, encore secret et embryonnaire. Histoire de tâter le terrain. Le projet : lui écrit et produit des morceaux d’électro tordue sur pneumatiques nucléaires, invite une rimbabelle de voix platinées, et balance le tout vers les étoiles. Le terrain, forcément de jeu tant mes morceaux triturent la logique : un dancefloor en flammes, un décorum synthétique et sexuel, de nouveaux univers à explorer. Frissons dans la Merco, et rien à voir avec la clim’ : que des tubes potentiels. Maximum Balloon n’est plus secret, ses premiers singles (à écouter TRES fort) sont sortis, la suite arrive : joie dans les coeurs, crampes dans les jambes.
Site officiel
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ACTIVE CHILD
Dans l’outre-atmosphère étheré, personne ne vous entendra rêvasser : entre Boards of Canada et Bon Iver, entre les Fleet Foxes et les voies lactées dessinées par une électro toute en côton, Active Child est le projet miraculeux de l’Américain de Los Angeles Pat Grossi. Morceaux magnifiques, voix angélique, univers fascinant -on en reparlera forcément, en bien, en beau, et en large.
Site officiel
PVT
PVT, ex-Pivot, probablement l’un des groupes les plus passionnants des dernières années, revient chez Warp avec un nouvel album qui promet encore quelques belles échymoses aux âmes et quelques recoins étranges aux songes. Mathématique et épique, mélodique et synthétique, inquiétante et belle à la fois, accessible mais hautement complexe, la musique des Australiens fait mentir le nom de leur prochain album, Church of no Magic : c’est n’est pas une Eglise mais un culte neuf, païen et absolument sorcier.
PVT sur warp.net
Trois morceaux à télécharger à cette adresse.
ICE BLACK BIRDS
« We are four humans who enjoy creating interesting sound waves », soit « Nous sommes quatre humains prenant plaisir à créeer d’intéressantes vagues soniques » déclarent les quatre Anglais de Brighton sur leur MySpace. On prendra garde de ne pas surfer l’esprit trop peu concentré sur leurs vagues : dans leurs petits hymnes rocks plein d’un beau souffle et faussement classiques, les récifs sont toujours menaçants, les algues peuvent provoquer quelques accès psychédéliques, la houle peut entraîner l’auditeur assez loin des côtes qu’il croyait d’abord entrevoir.
MySpace
LOOSE TALK COSTS LIVES
Foals, eux-mêmes fils de, font déjà des enfants : Loose Talk Costs Lives, de Leeds, aiment comme les poulains d’Oxford la pop à angles aigus, les guitares en riffs épileptiques, les constructions non-euclidiennes, les rythmiques en mille-feuilles africanisants. Comme ceux des proto-Foals, leurs morceaux semblent ne suivre aucune logique particulière mais, complexes et rugueux, mélodiquement tordus, ils s’incustrent assez vite dans les neurones, autant que dans les membres.
MySpace
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