Avec le grand retour de Diabologum, les danses folles de Miami Horror ou de Totally Enormous Extinct Dinosaur ou la découverte inRocKs lab Colours In The Street, il y a cette semaine de quoi beaucoup s’exciter. Cinq groupes à suivre.
DIABOLOGUM
Diabologum? « A suivre »? On triche. Evidemment, on triche, mais ça vaut le coup. Car l’actualité de Michel Cloup solo (un album, Notre Silence, arrive ces jours-ci) ou celle d’Arnaud Michniak (le DVD 13.03.2008 à paraître, reprenant son oeuvre avec le guitariste R) ne seront pas les seules à suivre de près, de très près, ces prochains mois : Diabologum, le légendaire Diabologum, groupe resté comme l’un des monuments les plus brûlants de l’histoire du rock français, est de retour. Les garçons ont d’ailleurs déjà été de retour le week-end dernier, à Poitiers, dans le cadre du festival Less Playboy is More Cowboy et de l’exposition De la neige en été ; ils avaient prévenu de manière un peu cryptique via leur Facebook, ils sont effectivement venus jouer deux morceaux et, nous a-t-on raconté, quelques larmes ont coulé. Puis Diabologum au complet sera une nouvelle fois de retour dans quelques mois, une nouvelle fois qui pourrait être la seule en 2011, une seconde fois qui, elle, s’annonce publique et grandiose : ce sera lors des Rockomotives de Vendôme, le 29 octobre. Diabologum, un groupe à suivre ? Au passé composé, évidemment. Au futur simple aussi, désormais.
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MIAMI HORROR
Il n’est jamais trop tard pour célébrer la canicule, surtout quand elle dure une belle éternité : Illumination, déjà paru à peu près partout dans le monde l’année dernière, sort enfin bientôt en France. Et, après quelques singles qui ont fait fondre quelques dancefloors le premier album du projet de Benjamin Plant n’a pas pris une ride ni perdu un degré : cousine de celle des Midnight Juggernauts ou d’Empire of the Sun, de Justice ou des 2 Many DJ’s, la disco sudatoire et la pop synthétique, les petits tubes en plastique irisé et les basses en caoutchouc jouisseur de l’Australien et de ses camarades sont comme des soleils, trop bouillants et intemporels pour vieillir. L’été sera à la fête, et la fête sera chaude : comme ailleurs, la vague prévoit d’être énorme, et on vous conseille fortement de vous préparer dès aujourd’hui.
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POSSESSED BY PAUL JAMES
Le garçon sort ces jours-ci son troisième album, Feed The Family, mais il est encore temps de prendre le train en marche. Celui que fait fonctionner Konrad Wert, homme-orchestre surdoué né à Immokalee (Floride), avec ses trente petits doigts, il faut bien ça, a la vieille vapeur des tchou-tchous immémoriaux, nourris au bois charbonneux d’avant l’électricité trop propre : blues et punks, sauvages et folks, beaux mais d’une grande intensité, ses morceaux sont des histoires de la route, à raconter près du feu. Ou collé à l’incendie –les flammes, ici, montent très haut dans les cieux.
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