Album posé du pianiste cubain, fils de Bebo, qui se frotte aux mélodies arabo-andalouses. Critique et écoute.
Le 22 mars, à 94 ans, s’éteignait sur sa terre d’adoption suédoise le pianiste cubain Bebo Valdés. A 72 printemps, son hijo, géant aux mains d’argent (voire d’or), poursuit sa brillante carrière en pleine forme avec ses protégés, les Afro-Cuban Messengers. Au Théâtre du Châtelet, au mois de mai, le sextet a offert une prestation caliente pour fêter la sortie du nouvel album, Border- Free.
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Huit titres plutôt classiques, assez longs mais joliment structurés, offrant la part belle au duo percus-batterie, qui distribue de grosses claques rythmiques sur des pulsations généralement posées. Côté piano, pas de débauche de technique : on se régale des petits interludes de Chucho en solo, des contrepoints à la Bach, des emprunts à la musique arabo-andalouse et du lyrisme un brin romantique des mélodies, notamment celle de Bebo, spécialement composée pour papa.
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