Désormais sous son nom, Chrissie roupille toujours ferme. Critique et écoute.
Presque trente-cinq ans après la sortie du premier (et seul véritablement irréprochable) album des Pretenders, Chrissie Hynde officialise une carrière solo démarrée depuis longtemps derrière le paravent de son groupe. Délocalisée à Stockholm, l’Américaine s’est laissée manipuler les courbes par Björn Yttling de Peter Bjorn And John.
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Hormis un replâtrage un peu grossier mais charmant du wall of sound de Spector en ouverture (You or No One), on retrouve vite l’ennui middle of the road des albums des Pretenders depuis quinze ans, à coups de refrains usés qui serviront au mieux de bande-son dans des pubs pour assurances. Le problème de Miss Hynde, c’est qu’en raison du don du ciel qu’a constitué sa voix de louve, elle prend rarement la peine de soigner le vêtement qui la mettrait le mieux en valeur. Et ce ne sont pas ces gros sabots suédois qui rattraperont le gâchis.
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