Ces Montréalais chantent la gorge pleine de fuzz, de reverb et de bière tiède. Critique et écoute
Born Bad a eu une très bonne idée en mettant un peu de lumière sur les cascades alcooliques de Chocolat, groupe pourtant presque implosé après un premier album en 2008 (Piano élégant). Avec ce deuxième album, ils retrouvent l’urgence de leurs débuts. Les guitares prennent beaucoup de place et le chant de Jimmy Hunt surnage dans un délire de fuzz et de reverb qu’aucun groupe français n’a jamais réussi à assumer.
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Burn out, le morceau d’ouverture, se charge des présentations avec des riffs extatiques qui lacèrent la mélodie du refrain. D’autres beautés progressives comme Apocalypse, Tss Tss ou Interlude confirment la singularité de Chocolat et son incroyable capacité à maquiller sa musique organique pour lui donner une incarnation froide, presque automatique. Une des chansons gémit puis hurle le mot “fantôme” : meilleure manière d’annoncer au plus grand nombre la magnifique résurrection du groupe.
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