Du génie, le Messin Louis Warynski en a toujours eu. Avec ce nouvel album, ça devient simplement plus délicat de le nier.
De l’orfèvrerie, presque de l’artisanat : voilà ce que nous ont toujours évoqué les mélodies de Chapelier Fou. Non pas pour les limites évidentes qui les séparent des grandes orchestrations, mais pour leur capacité à créer un état de ravissement constant.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Un album aux notes enchanteresses
Ainsi de Méridiens, un sixième album au sein duquel le multi-instrumentiste messin parvient systématiquement à injecter un petit détail, une note enchanteresse qui singularise illico le propos et rend l’écoute envoûtante.
Louis Warynski creuse inlassablement le même sillon, selon des variations qui invitent à toutes les interprétations, sans jamais s’embarrasser d’extravagances inutiles : c’est donc avec la même naïveté et la même passion qu’à l’époque de l’inaugural 613 (2010) que l’on écoute ces symphonies de poche, ornées ici d’effluves orientaux et habitués à l’exode, à la recherche de l’émotion pure.
Asteroid Refuge et Am Schlachtensee, juxtaposés comme s’il s’agissait d’instaurer un dialogue entre débauche électronique et orchestrations soyeuses, fourmillent ainsi de teintes nouvelles et de tonalités différentes, faisant de Chapelier Fou, non pas un artisan ou un orfèvre, mais simplement un grand compositeur.
Méridiens Ici D’Ailleurs…/L’Autre Distribution
{"type":"Banniere-Basse"}