Lorsqu’il a commencé à voler de ses propres ailes, Money Mark, clavier officiel des Beastie Boys, a sorti une poignée de disques fragiles, fabriqués avec des orgues de brocante, aux claviers mal tempérés, bourrés de grillons, de sauterelles et de fourmis chantantes. Sa musique faisait alors songer à de l’easy-listening lo-fi, concoctée sur un atoll […]
Lorsqu’il a commencé à voler de ses propres ailes, Money Mark, clavier officiel des Beastie Boys, a sorti une poignée de disques fragiles, fabriqués avec des orgues de brocante, aux claviers mal tempérés, bourrés de grillons, de sauterelles et de fourmis chantantes. Sa musique faisait alors songer à de l’easy-listening lo-fi, concoctée sur un atoll du Pacifique broyé par des orages nucléaires. Puis, peu à peu, ses disques se sont arrondis, prenant davantage de coffre, de rythme et de poses funky.
Sur ce nouvel album, Money Mark abandonne les vocalises et poursuit son exploration foldingue du beat, à travers une pléthore de genres musicaux, qu’il aborde en petit mercenaire du clavier, intégrant tous les genres et tous les styles. De la samba au jazz, de la bossa nova au jerk, il s’ingénue à réécrire l’histoire de la musique de danse orchestrée, à l’aide de quelques machines ludiques, toutes joliment entraînantes et poilantes, remplies de traits sonores qui attirent l’oreille et forcent le déhanchement.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}