A 81 ans, l’hibernatus du piano cubain n’en finit pas de célébrer son printemps tardif avec un second album où fleurissent en gerbes lyriques boleros et cha cha cha. Ce qui frappe surtout au-delà de l’extraordinaire évidence de cette musique toute de miel et de séduction mélodique, c’est la puissance hédoniste de son jeu de […]
A 81 ans, l’hibernatus du piano cubain n’en finit pas de célébrer son printemps tardif avec un second album où fleurissent en gerbes lyriques boleros et cha cha cha. Ce qui frappe surtout au-delà de l’extraordinaire évidence de cette musique toute de miel et de séduction mélodique, c’est la puissance hédoniste de son jeu de piano et cette façon innée de transcender les genres et influences diverses à la base de son style. Elevé au son des musiques afro-cubaines, du jazz et du piano romantique, Gonzalez doit une grande partie de son génie au fait qu’il n’a jamais voulu choisir entre ces sources nourricières. Ce disque, recueil somptueux de descargas et autres danzones, nous rappelle que Cuba n’est pas une île à l’écart du monde, mais bien un vortex qui aspire encore en son cœur des musiques venues de partout.
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