Sur la tout nouvelle compilation The Catalogue of Télépopmusik, le trio parisien se plie à l’exercice de la sélection de ses influences. Des choix commentés par les membres du groupe. Et trois titres en écoute !
LE MYSTERE DES VOIX BULGARES – Ei mori roujke
Du Radiohead écrit il y a plus de huit siècles et chanté par une bande d’écolières, forcément vertigineux.
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PIXIES – Bone machine
Il y a des groupes qui donnent envie d’en monter un ! No death to the Pixies !
ORLY – Construction #1
C’est quand on ne doute de rien qu’on arrive, avec presque rien, à surprendre tout le monde.
YMA SUMAC – Ataypura
Incongruité péruvienne du début des fifties. Björk a sûrement écouté cet arrangement en boucle avant d’écrire l’ouverture de Selma Songs. Mais qui lui jettera la pierre, et Picasso ne disait-il pas que « Créer c’est mal copier » ?
TERRANOVA – Bombing bastards
Tricky sauvé des eaux grâce à des Allemands, alors qu’il ne pense plus qu’à plaire aux Américains. Merci aussi à John Carpenter.
SEELENLUFT – Manilla Headman mix
Roots, pop et synthétique, on imagine une rencontre improbable entre un petit black et un allemand à moustache.
ESG – Moody
Le Queens en 1986, minimal et groovy, une alternative black au B-52’s.
BOBBY KONDERS – Nervous Acid
Acid ! Producteur new-yorkais du début des 90’s, la deep house de là-bas s’envole à coup de TB303 et de Summer of love.
SQUAREPUSHER – Plaistow Flex Out
Heureusement que Squarepusher existe pour me permettre de casser l’ambiance de n’importe quelle soirée en jouant un de ses morceaux et de me faire détester par tout le monde (sauf par les fans de Squarepusher, mais globalement, je n’aime que 5% de ce qu’il fait, les fans peuvent me détester aussi).
YES – The fish
Un morceau écrit par un psychorigide de la basse pour une batterie et cinq basses, c’est déjà énigmatique. Mais si l’on considère que ce morceau date de 1971 et qu’il jette les bases du post-rock avec 20 ans d’avance, là ça devient vraiment intéressant.
LALI PUNA – Scary World Theory
Moins abouti que The Notwist, moins rentre dedans que Console, mais plus touchant que les autres. A prescrire à ceux qui pensent encore que l’avenir (et le passé), c’est la pop anglaise.
MÚM – Green Grass of Tunnel
Spéciale dédicace à deux (vieux) amis qui ont un penchant pour les jeunes filles très jeunes (tout en restant dans un cadre légal bien sur). Quoique, malgré sa voix, la chanteuse a peut-être déjà 20 ans’ Qui sait ?
SWIMMINGPOOL – Diver
Groove malade et harmonie céleste, la musique en apesanteur.
SUPERPITCHER – Tomorrow
Un morceau sur le relativisme et l’espoir de lendemains meilleurs…
VINCENT GALLO – Yes I’m Lonely
Enervant parfois, mais toujours addictif, il titille justement Chet Baker au Panthéon des rêves opiacés.
CHET BAKER- My Funny Valentine
J’avais appris à chanter ce morceau, pensant pouvoir conquérir avec cette arme fatale quelques c’urs. Evidemment çà a foiré, je ne comprends toujours pas ce qu’il peut avoir de plus que moi, ce type…
Avec l’aimable autorisation de Catalogue
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