Actuellement, chez nos amis les Belges, un collectif vocal chrétien du nom de Célébration sévit dans les paroisses avec des têtes impossibles et des toges gospel. S’il a, lui aussi, une légère tendance à la béatitude, le Celebration ici présent officierait plutôt dans une grande cérémonie sabbatique avec Siouxsie, Nick Cave ou Pere Ubu comme […]
Actuellement, chez nos amis les Belges, un collectif vocal chrétien du nom de Célébration sévit dans les paroisses avec des têtes impossibles et des toges gospel. S’il a, lui aussi, une légère tendance à la béatitude, le Celebration ici présent officierait plutôt dans une grande cérémonie sabbatique avec Siouxsie, Nick Cave ou Pere Ubu comme enfants de chœur ? et des alcools forts comme vin de messe.
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Cet étonnant trio cabaret-punk-psyché made in Baltimore croule sous une formidable avalanche désynchronisée de batterie, basse, orgue, accordéon, theremin, percussions et guitares en fanfare. Mené par le timbre androgyne ? voire étonnamment mâle dans les aigus ? de Katrina Ford, Celebration sonne comme un Arcade Fire sous LSD, un Rapture contrarié. On ne s’étonnera donc pas d’apprendre que David Andrew Sitek de TV On The Radio est le producteur de ce premier album Ni prog, ni pop, ni vraiment jazz, mais densément habité : Celebration de Celebration transcende le bizarre.
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