Troisième album disco-rock du producteur suisse : chaudard.
Au sein de l’inépuisable terreau à danser né de l’union entre electro et rock, l’Europe est loin d’être en retard. Face aux forces US (LCD Soundsystem, !!!, le Canadien Tiga…), le Vieux Continent n’a pas attendu pour organiser les bacchanales entre riffs et beats : Soulwax, Hot Chip, Bloc Party, Klaxons, Justice, Erol Alkan, Simian Mobile Disco… A Munich, le label Gomma œuvre dans une veine electro-funk moins exposée mais tout aussi explosive, digne héritière
de la scène post-punk et no-wave new-yorkaise que le label avait déterrée pour sa compilation Anti NY. Après des débuts entre punk-funk et disco, des liens tissés très tôt avec James Murphy de DFA ou Trevor Jackson d’Output et des remixes carnassiers (pour Franz Ferdinand, Gossip, Mylo, Röyksopp, Radio 4, Chromeo…), le Suisse Robi Insinna, alias Headman, offre un troisième album, le plus abouti de sa discographie. Enregistré dans les légendaires studios Hansa (Bowie, Iggy Pop…), Catch Me enchaîne douze hymnes hédonistes et irrésistibles, fiers et parfois glam (Running into Time). Il s’est à nouveau entouré de voix idéales pour plusieurs titres, tel Jeremy Kerr (A Certain Ratio) sur Dreampieces, comme pour une grande réconciliation des Modernes et des Anciens. House, disco et énergie rock, le tout se mêle à une évidence pop capable de plaire au plus grand nombre (Catch Me If U Can). Headman, une tête
bien faite mais surtout, une tête bien à la fête.
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