Nouvel album de Français dévastateurs : fausse route pour la joie.
Depuis le temps que Casse Gueule sévit dans des caves bien isolées (les voisins se plaignent souvent du bruit), on est heureux de savoir qu’ils ont enfin ravi les tympans d’un label. Au programme, dix nouvelles chansons disponibles en format numérique sur le site de La Souterraine, un label indépendant reconnu pour son goût avancé en matière de nouveautés freaks.
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Dans le genre mauvais esprit récupérateur malpoli des synthétiseurs des années 1980, on ne peut pas s’empêcher de penser à Stupeflip, ou mieux, aux Residents, pour les thématiques volontiers morbides et la qualité de la prose, littéraire et agressive. Dix ans de recherche, des sessions live inouïes et plusieurs CD distribués sous le manteau ont abouti à cet objet, qui, tout en gardant de sa bizarrerie punk des débuts, a pris la force et l’unité d’un album qui s’écoute bien au casque. Enfin, le groupe formé par Jonn Toad, Pierre le Dentiste et Matthieu Philippe de l’Isle lâche un peu ses exigences conceptuelles pour davantage de musicalité et de poésie. La bombe pop n’en est que plus dévastatrice.
concert le 27 janvier à Paris (Espace B)
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