Sulfureuse et puissante, de l’electro pour déambulations apocalyptiques. Critique et écoute.
Carpenter Brut est un rejeton des années 80, et ça s’entend : dernier volume d’une trilogie démarrée en 2012, Ep III semble tout droit sorti des rythmiques kilométriques de Moroder, des steel drums sanguinaires de la BO de Commando et des boucles austères de John Carpenter. Il y a donc un sens de l’espace, de la dramaturgie et une fascination certaine pour le morbide et le métal dans ces ritournelles électroniques instables, qui commencent (régulièrement) dans l’apaisement avant de rapidement basculer dans une débauche de synthés analogiques et de déferlement rythmique. Parfois à la limite de l’inconfort, ces six nouvelles compositions – portées par les triomphantes Paradise Warfare et Turbo Killer – forment ainsi un drôle d’univers, qui ressemble moins à un ep qu’à la bandeson fantasmée des films de zombies que ce producteur français semble regarder compulsivement. En VHS, forcément.
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