C’est sur Gnomonsong, petit label de l’Américain Andy Cabic (collaborateur de Devendra Banhart, également aperçu au sein de Vetiver), que paraît, sous l’estampille Papercuts, le deuxième album du Californien Jason Quever. Orphelin dès son plus jeune âge, le petit Jason a passé son enfance au sein d’une communauté hippie à parcourir la Californie du nord […]
C’est sur Gnomonsong, petit label de l’Américain Andy Cabic (collaborateur de Devendra Banhart, également aperçu au sein de Vetiver), que paraît, sous l’estampille Papercuts, le deuxième album du Californien Jason Quever. Orphelin dès son plus jeune âge, le petit Jason a passé son enfance au sein d’une communauté hippie à parcourir la Californie du nord au sud, pour finir par s’installer à San Francisco ? et il sera dernier à rester debout si San Francisco s’effondre.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Car Quever compose des chansons chaleureuses comme une maison bleue adossée à la colline, qui empruntent un peu à tout le monde : du romantisme de Jesus And Mary Chain (Summer Long) à la mélancolie de Shearwater, de la country du bayou (Take the 227th Exit) à la fragilité de Grizzly Bear, avec qui le jeune homme partage d’ailleurs ses tournées. Souvent Quever chante comme une fille, voire comme trois filles en même temps, et on aime ça. La chanson du gnomon’, annonce le nom de ce décidément fort éblouissant label, faisant référence aux premiers cadrans solaires ? ce disque mérite le rayonnement et la lumière.
{"type":"Banniere-Basse"}