En huit titres forts, la techno onirique et flottante d’un membre de Club Cheval.
Sur l’excellent label bruxellois Pelican Fly, cage dorée pour drôles d’oiseaux libérés et venus de tous les sous-bois de l’électronique européenne, Canblaster fait comme Max Richter et son formidable Sleep : il révèle la bande très originale de ses rêves.
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Sommeil agité (le heurté et pourtant romantique Continue, le frénétique Attention! 8 Way! dont on se réveille bave aux lèvres et oreiller en nage) ou paix des âmes caressées par des chorales d’ange (Encore DX, qui réveille les fantômes d’Art Of Noise, ou le morodorien et mélancolique Invoc Dolemn), tout ici, du lit le plus moelleux au dance-floor le plus accidenté, pousse à fermer les yeux et à gambader dans un vaste paysage mental. Car onirique même quand elle frôle la tachycardie, douce même quand elle simule l’hostilité, cette techno est un vortex affolant pour les sens, auxquels cette musique riche en émotions fortes promet tout puis son contraire, l’amour et la violence.
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