Trois ans après le carton du Fil (2005), quelques mois après ses concerts basés sur l’œuvre de Britten, Camille revient, armée d’intentions plus physiques encore.
« Après ces deux années de tournée, avec un album plutôt introspectif, j’ai reçu beaucoup de vie et d’énergie, nous explique-t-elle. J’avais envie de danser, de faire un album beaucoup plus extraverti, festif, avec beaucoup de rythmes. A la base, je voulais un album percussions-voix, mais il s’est enrichi. Je voulais une collaboration avec les Barbatuques, un groupe brésilien de percussions corporelles. Jamie Cullum a fait des percussions sur piano, Sly (de Saian Supa Crew) participe aussi, pour ses basses, ainsi qu’une danseuse de claquettes. J’ai aussi voulu travailler sur le bruit, de l’organique, des jeux de matières : j’ai enregistré des percussions à eau, et un bruitiste de cinéma m’a aidé à enregistrer des sons de vent ou de feu. Les paroles sont en Anglais, mais les chœurs sont en Français : l’Anglais, plus festif, plus rythmique, correspondait mieux à mon envie. »
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Produit pour partie, comme le fut Le Fil, par Majiker, à paraître en mars, ce troisième album s’appelle Music Hole – « un milieu entre le music-hall, la chanson, et quelque chose de plus ancien, de plus archaïque, ancré dans le sol. » Avant l’annonce d’une tournée plus complète, quelques dates sont d’ores et déjà prévues, notamment à Bourges en avril, puis à la Cigale en mai.
{"type":"Banniere-Basse"}