On vient d’apprendre que le 26 juin dernier, la cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation pour « contrefaçon » du chanteur Calogero estimant que sa chanson Si seulement je pouvais lui manquer présente de fortes similitudes avec une œuvre d’un autre compositeur. Condamné en première instance en mai, l’artiste avait fait appel de la décision, son avocat Me Simon Taharn évoquant « un combat pour l’honneur ».
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Calogero était poursuivi par Laurent Feriol qui estimait que son œuvre Les Chansons d’artistes déposée en 2001 à la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) avait été plagiée par le chanteur. Un expert avait alors comparé les deux œuvres. Résultat : les refrains avaient “63 % de notes communes”, selon le tribunal. Les couplets étaient toutefois différents, si bien que le tribunal avait retenu que Si seulement je pouvais lui manquer reprend 15 % de la composition des Chansons d’artistes.
La tribunal avait condamné Calogero et son frère, compositeur de la chanson, l’éditeur et le distributeur à verser à Laurent Feriol près de 80 000 euros de dommages et intérêts et le tribunal a ordonné une expertise pour fixer le montant du préjudice matériel. Mais le tribunal avait limité à 25 000 euros le versement des dommages et intérêts en attendant la décision de la cour d’appel. La décision de la cour d’appel tombée, le TGI de Paris doit désormais se prononcer sur le préjudice, selon une source proche du dossier.
La chanson de Calogero : Si seulement je pouvais lui manquer (à 0,42 min)
Et Chansons d’artistes, de Laurent Feriol (à 0,50 min)
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