Joli retour du duo français sur un disque éclectique et élastique. Critique et écoute.
Stewart, Green, Jarreau : le prénom Al a souvent engendré de beaux épisodes sonores. Ici, c’est au nouvel album de Bumcello qu’il a donné son nom. Le duo formé par Vincent Ségal et Cyril Atef publie le septième chapitre de sa discographie, pour lequel il s’offre les services de producteur d’un ami fidèle, Tommy Jordan du groupe californien Geggy Tah. Le disque s’ouvre de la plus belle des façons, sur un Jacaranda au folk divin qui aurait pu découler d’une collaboration entre Fredo Viola, Andrew Bird, le Deus des débuts et Toumani Diabaté. Délicatesse, calme et volupté qu’on recroisera à plusieurs reprises sur l’album (les délicieux How to Ride, Below Low).
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Pour enregistrer Al, Vincent Ségal et Cyril Atef ont improvisé pendant deux jours, important en studio la méthode si souvent appliquée sur scène. De ces sessions, Tommy Jordan, en chef d’orchestre habile, a extrait douze chansons. Elles sont souvent dansantes (Cowboy Engine, Je ne sais Quality, Bows and Horses), parfois songeuses (Changing Everything, Wet). Surtout, en conjuguant dub, electro, pop, hip-hop et musique tzigane, ces chansons continuent d’illustrer la largesse d’esprit du duo, plus louable que jamais en ces temps d’étriquage des consciences.
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