Complétée de deux thèmes inédits et soigneusement réaménagée, cette version réenregistrée de l’un des scores les plus populaires composés par Lalo Schifrin est un authentique bonheur pour les collectionneurs de vieilles cylindrées dont les formes désuètes dissimulent de surpuissantes mécaniques : plus musclé que sa version originale, à laquelle il reste d’une farouche fidélité, ce […]
Complétée de deux thèmes inédits et soigneusement réaménagée, cette version réenregistrée de l’un des scores les plus populaires composés par Lalo Schifrin est un authentique bonheur pour les collectionneurs de vieilles cylindrées dont les formes désuètes dissimulent de surpuissantes mécaniques : plus musclé que sa version originale, à laquelle il reste d’une farouche fidélité, ce premier Bullitt de l’ère digitale brille surtout par le soin qui a été apporté à son mixage : les cuivres éclaboussent littéralement, les guitares sont d’une désinvolture diaboliquement précise, et les basses évoquent plus que jamais les amours brûlantes qui unissent les trottoirs de San Francisco et les pneus de la mythique Mustang Fastback 68 que conduit Steve McQueen dans l’une des scènes les plus fameuses du film.
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