“Les Stones sonnent comme Chuck Berry, alors, moi aussi. A d’autres moments, je sonne comme Bad Company, Mott The Hoople ou Neil Young. Et j’ai oublié Lynyrd Skynyrd !” Braconnier boulimique de boucan bravache, Dan Baird a du coffre et de la constance : Buffalo nickel, son second album solo depuis la séparation des Georgia […]
« Les Stones sonnent comme Chuck Berry, alors, moi aussi. A d’autres moments, je sonne comme Bad Company, Mott The Hoople ou Neil Young. Et j’ai oublié Lynyrd Skynyrd ! » Braconnier boulimique de boucan bravache, Dan Baird a du coffre et de la constance : Buffalo nickel, son second album solo depuis la séparation des Georgia Satellites, est un inextricable maquis de guitares épineuses, de refrains ronceux. Baird a le sens de la polémique pétaradante, qui reste une des plus formidables fonctions du rock. Pour sa reprise du Hush de Joe South, Baird a invité l’auteur, qui fut guitariste chez Bob Dylan, Aretha Franklin et Wilson Pickett. Une telle fidélité à ses mentors, dont la rançon est une totale indifférence à l’air du temps, force le respect. Buffalo nickel, c’est une giga-compil années 70, en moins conceptuel que le Thank you de Royal Trux, mais en (beaucoup) plus authentique que le Give out but don’t give up de Primal Scream.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}