Brooklyn est, depuis quelques mois, la capitale mondiale de la musique cool -l’occasion d’une série en trois épisodes sur les jeunes et remuantes pousses du cru. Aujourd’hui : Telepathe, à découvrir avec deux morceaux et un clip.
[attachment id=298]C’est le réflexe naturel : se méfier de la hype, cette Méduse moderne qui statufierait le plus objectif des esprits libres. Celle qui a entouré la parution du premier album des deux New-yorkaise de Brooklyn aurait pu leur être fatale –blogs enflammés et réputation fumante ont couvé Dance Mother des mois avant sa sortie. Oui mais voilà, il ne fallait pas se méfier : David Sitek, tête pensante de TV On The Radio et producteur de génie, était lui aussi de la partie, ouvrant les portes de son studio et les horizons larges de son esprit brillant aux deux ex-Wikkid Melissa et Busy.
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Et Dance Mother porte la trace, majeure, de Sitek : c’est un album sans horizon sinon celui de l’avenir, un grand bricolage stylistique, mélodique, sensible et fascinant, capable de tubes dance fantomatique comme de dubs pour étoiles livides, de shoegazings magnifiques et d’électro minimaliste que complexe.
Nous vous en faisons découvrir ici deux morceaux (le single Chrome’s On It et Can’t Stand It) ainsi qu’un clip (So Fine). Trois morceaux qui ne sont que trois exemples des largesses stylistiques de Dance Mother.
So Fine
Chrome’s On It
Can’t Stand It
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