La pop intense et dansante de Belges que l’on aime avec les pieds. Critique et écoute.
Il est beaucoup question de mort dans les titres de ces Belges qui, pourtant, soufflent la vie dans une pop hagarde. Et quand on dit souffle, c’est la tempête dans les bronches, le grand coup de pied au cul en supplément, histoire de l’envoyer vers le dance-floor : comme chez The Rapture ou !!!. Car la pop est ici dance music, mais sous la lumière noire. Musique de friction constante entre courants d’air chaud et crise d’anxiété à la WU LYF (Mexico), elle aurait pu n’être que savante et torturée : elle brille par sa félinité, son élasticité…
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Le chanteur Antoine Meersseman a visiblement dévoré le stock de la discothèque où il travaille. Beaucoup de groupes, pareillement perfusés, auraient chancelé, écrasés sous cet amas de références : pas ces Bruxellois, qui réinventent, en mélangeant ces sons, un nouveau pot belge, qui excite les pieds, laboure l’échine et affole les zygomatiques. On en prend tous les jours.
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