La “brit-hop”, nouvelle étiquette-coqueluche de la presse anglaise, tient là sa compilation officielle. Et on prend un malin plaisir à décortiquer, dénigrer mais à secrètement admirer le concept. Historique en trois dates : 1977, 1988 et 1995. Punk, acid-house et “brit-hop”. Guitares, TB 303 (la boîte à sons acides) et breakbeats. Le tout mélangé par […]
La « brit-hop », nouvelle étiquette-coqueluche de la presse anglaise, tient là sa compilation officielle. Et on prend un malin plaisir à décortiquer, dénigrer mais à secrètement admirer le concept. Historique en trois dates : 1977, 1988 et 1995. Punk, acid-house et « brit-hop ». Guitares, TB 303 (la boîte à sons acides) et breakbeats. Le tout mélangé par une bande de jeunes énervés, furieux face à l’incapacité de la house-music à éviter deux écueils : les tentations tous publics d’une part, l’abstraction de l’autre. Solution proposée : une musique de sauvages. A la suite des Chemical Brothers et autour de leur Heavenly Social (leur soirée club du dimanche soir), nombre de jeunes idiots (c’est un compliment) s’engouffrent dans la brèche, des labels se créent. Et ainsi la plaisanterie est institutionnalisée avec sa drogue de référence le nitrate d’amyle (ou poppers), bâtard de la colle (punk) et de l’ecstasy (house). Musique à contexte, la brit-hop s’écoutera essentiellement dans les fins de nuit jusqu’au-boutistes (très « cigarettes and alcohol », en fait), pubs bondés, préparties énervées. Là, cette compilation de fiers-à-bras tiendra solidement la route (classiques des Chemical Brothers, monstrueux Higher state of consciousness de Josh Wink, nouveaux talents comme Monkey Maffia ou Ceasefire). Touchant comme un pogo adolescent.
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