Héritiers sauvageons
d’Animal Collective,
ces Canadiens séduisent. Critique et écoute.
21Vus sur scène, où ils ont immédiatement conquis coeurs et âmes, les deux garçons et deux filles de Braids semblaient à peine décollés des bancs de la fac. Ethnologie, sans doute. Car derrière les visages un peu nerd des Montréalais semble s’agiter un savoir rare, déjà croisé chez Animal Collective.
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Dans les torsades de son folk moderne, électronique et harmonique, derrière ses rythmiques tribales et les cabrioles vocales, Braids dévoile la substance subatomique de la musique. Celle, immémoriale, sauvage, qui fait onduler les corps sous les tropiques ou dans les igloos.
Native Speaker, comme un langage inné : les chansons des Montréalais, belles et possédées (Lemonade, ce chef d’oeuvre), à la fois basiques et expérimentales, sont une grammaire qui passionne instantanément les sens.
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