Rencontre avec Will Oldham, alias Bonnie Prince Billy, qui lève le voile sur quelques morceaux d’Ease Down the Road, son prochain album.
La première qu’on a croisé Will Oldham en chair et en os, c’était il y a deux ans : il venait d’adopter le pseudo post-folk irlandais de Bonnie Prince Billy. Ce jour-là, un matin de décembre, il était rasé de près. Une heure durant, il a raconté quelques tranches de sa vie, par digressions successives et associations d’idées.
Il y a quelques jours, le bonhomme était de retour à Paris, histoire de faire la promo du nouvel album de Bonnie Prince Billy, son double erratique. On l’a revu dans sa chambre d’hôtel : condition expresse pour l’interview. Pourtant, alors qu’on pensait le surprendre en pleine couche, refaisant en solo la tragi-comédie quasi situationniste et pacifiste de John & Yoko, Will (ou Bonnie, on ne sait jamais trop, en fait) a reçu tout habillé, dans le salon de sa mini-suite (le matin paraît-il, il recevait en peignoir ). Il était affable et souriant, barbu comme un bûcheron égaré en forêt.
Après avoir papoté de tout et de rien (c’est à dire de disques, de livres, de films, de sa vie, de sa guitare et de sa nouvelle maison), il a commenté quelques morceaux de son prochain album, à paraître en mars. On reviendra à ce moment-là, sur la suite de l’interview, avec d’autres images de Will (ou Bonnie, on ne sait plus trop ).
Juste après l’interview, il se rendait chez Gibert, pour un concert mémorable à l’issue duquel il empochait la bouteille de bourbon offerte par les organisateurs du concert, en expliquant qu’il allait la boire dans son lit, durant ses prochaines interviews, histoire de terminer gaiement son parcours promo français
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