Fille spirituelle de Beth Gibbons, la Franco-Britannique sort “I Know about You”, un disque méditatif et révélateur d’un grand talent à suivre.
Dès la première écoute de Blumi the Darkness, splendide single inaugural paru à la fin 2020, impossible de ne pas songer à la grande Feist, “la Beyoncé du folk indé”, dixit Blumi, admirative des talents multiples de la Canadienne et marquée au fer rouge par Blue de Joni Mitchell.
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Vue et entendue aux côtés de Thousand, Olivier Marguerit et Feist, justement, sur la scène de l’Olympia, Emma Broughton a été chercheuse en sociologie à l’Institut français des relations internationales, avant de revenir à ses premières amours musicales – elle a appris la flûte traversière au conservatoire et pratiqué le chant jazz dans son adolescence.
“Je ne comprends pas pourquoi il y a autant de chansons d’amour, et pas assez d’amitié”
Depuis 2017, la Franco-Britannique de 37 printemps s’est enfin décidée à lâcher prise pour se consacrer pleinement à la musique, choisissant le pseudonyme de Blumi en souvenir d’une rencontre à Vienne. Composant à la guitare ou au synthé, Emma écrit naturellement en anglais – un bilinguisme hérité de son père. Si Blumi the Darkness est la première chanson qu’elle a accepté de faire écouter, I Know about You évoque la montée de l’extrême droite quand Cold War et The Dream sont inspirées par des amies.
“Je ne comprends pas pourquoi il y a autant de chansons d’amour, et pas assez d’amitié.” Dans le registre d’un folktronica moderne à la fois méditatif et éblouissant, Blumi, telle la fille spirituelle de Beth Gibbons, est promise à des lendemains qui chantent.
EP I Know about You (Blumi). Sortie le 30 avril
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