Influence de Miles Davis, ce monstre joue des classiques du cinéma. Critique.
Le désormais octogénaire, que Miles Davis considérait comme son influence majeure, préfère au terme de jazz l’expression de musique classique américaine. Le pianiste évite la béatification de son vivant et offre sur un nouveau label un autre chef-d’œuvre, simple, majestueux et tendre.
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En compagnie d’une poussière d’étoiles (dont le batteur Herlin Riley, qui garantit un feu d’artifices funky néo-orléanais) ou en solo, Jamal entraîne au cinéma, grâce à un Blue Moon ici joyeusement décortiqué, avec la Laura de Johnny Mercer (qui inspira Preminger) ou via un thème jadis chéri par Sammy Davis Jr. Le musicien caresse les touches et en fait jaillir un univers de romantisme et d’inventivité.
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